March 2011
Marchand de glaces à Quito, c'est pas comme en Europe, ni d'ailleurs comme à Bogota. Ici les marchands de crèmes glacées promènent leurs glacières ou leurs pingouins sponsorisés et réfrigérés.
Marchand de glaces à Quito, c'est pas comme en Europe, ni d'ailleurs comme à Bogota. Ici les marchands de crèmes glacées promènent leurs glacières ou leurs pingouins sponsorisés et réfrigérés.
Si vous avez bien suivi depuis 7 semaines que je suis ici, vous aurez dégagé des constantes: régulièrement Bogota redevient un marécage; il y a des trous partout et des matériaux aussi; et le Colombien est débrouillard, surtout s'il a faim.
Il me semblait bien entendre les samedis et dimanches matin, vers 8h, des appels dans la rue: Tamales, tamales! Eh bien oui, ça n'est pas seulement mexicain, et ce fut le petit déjeuner traditionnel, qui résiste encore dans les restaurants et parfois à domicile.
Je reprends ma ronde des métiers avec un peu de retard sur le calendrier: je voulais vous parler de celui-là pour la Chandeleur, et puis on ne fait pas toujours ce qu'on veut dans la vie. Donc, sous vos yeux ébahis, vendeuse d'hosties: las obleas.
A ses kilomètres de pistes cyclables, Bogota en ajoute chaque dimanche 120: des tronçons urbains que l'on ferme à la circulation pour les laisser aux mobillités douces (vélos, rollers, skate, marche à pied). La première Ciclovía a eu lieu il y a 35 ans.
On ne les trouve pas qu'à Bogota, loin de là, mais c'est toujours surprenant de voir quel matériel utilisent les vendeurs de boissons chaudes.
Deuxième petit métier de notre collection: charretier, ou encore, en plus politiquement correct, conducteur de véhicule à traction animale. L'Université du District de Bogota en a recensé 2.470.
J'entreprends de passer en revue des activités économiques informelles que l'on peut voir dans la rue. Je ne garantis pas la photo à chaque fois. Premier métier: loueur de téléphone portable.