Le 29 juin, le Registre des Citoyens - une institution qui contrôle entre autres l'Etat civil et la constitution des partis politiques - a rejeté la candidature de Sandra Torres, en s'appuyant sur l'article 186 de la Constitution relatif aux liens de parenté avec le chef de l'Etat, et sur l'article 4 de la Loi de l'Organisme Judiciaire, selon lequel Sandra Torres aurait commis une 'fraude à la loi' en divorçant indûment pour se présenter à l'élection présidentielle.
La coalition de la candidate potentielle, UNE-GANA (Unité Nationale de l'Espérance - Grande Alliance Nationale, mais aussi, en français: unis- gagne) a introduit auprès du Tribunal Suprême Electoral un recours en nullité. L'instance électorale l'a examiné aujourd'hui et l'a rejeté. Sandra Torres a dénoncé les motifs politiques qui lui semblent sous-tendre cette décision, a appelé ses partisans au calme et s'est engagée à défendre sa candidature. Elle peut encore présenter trois recours, et valider sa candidature après la clôture des inscriptions, le 12 juillet.
D'ici là, elle continuera donc sa campagne: les sondages la créditent d'une quinzaine de points, en deuxième position mais toujours loin derrière le candidat du Parti Patriote, le général en retraite Otto Pérez Molina.
08/07. Sandra Torres marque son premier point. Après le rejet de ses trois recours devant le Tribunal Suprême Electoral, le Pouvoir Judiciaire a ordonné l'inscription de la candidature de l'ex-première dame. Pour cette instance, le TSE a violé les droits politiques de Sandra Torres. Mais cette décision est susceptible d'appel devant la Cour Constitutionnelle, et la partie n'est donc pas finie.