La faute à Zelaya, a expliqué très sérieusement Micheletti: il n'a pas envoyé de noms de partisans à intégrer au gouvernement. Ce petit côté 'c'est celui qui dit qui y'est' est une constante depuis la reprise des négociations (enfin... si on peut parler de négociations). Zelaya pour sa part exigeait d'être réinvesti président avant l'élaboration du gouvernement d'unité et de réconciliation, ce qui ne parait pas un timing infâmant (réaction typiquement européenne, sans doute).
Mais comme le Congrès devait trancher, et que le Congrès n'est plus en session, les députés étant en campagne électorale, et que par dessus le marché la Cour Suprême de Justice devait donner son avis, cet accord ne semblait pas formidablement bien parti.