Ce bloc d'intégration régional, qui comprend, outre le Brésil, l'Argentine, le Paraguay et l'Uruguay depuis sa création en 1991, et depuis plus récemment le Venezuela, est une zone de libre échange économique avant tout.
Cependant, dénonce Serra, ce Marché Commun du Sud entrave le Brésil qui ne peut signer d'accords de libre-échange avec d'autres pays sans l'accord de ses partenaires, lesquels n'ont pas les mêmes intérêts. Et d'ajouter que le Mercosur n'a obtenu d'accord de libre-échange qu'avec Israel, un marché, on le reconnaîtra, un peu restreint (quoique maintenant que les Brésiliens vont pouvoir construire leur version propre du Rafale et le vendre... oui mais les Etats-Unis ne laisseront jamais faire).
Sa conclusion, face à des entrepreneurs (on est en campagne) est donc que le Mercosur entrave la croissance économique du pays. C'est donc mauvais (là c'est ma conclusion). Et tant pis pour les objectifs de développement économique lié à la justice sociale, que l'union douanière était censée favoriser.