Par Marine Clabé dans
Amérique Les témoignages de la duplicité d’Ingrid Bétancourt se multiplient. Loin de cette image de mère courage, de vierge des selvas, véhiculée par les médias, ses anciens co-détenus décrivent une petite princesse qui voulait tout commander au doigt et à l’oeil: le camp, les autres détenus, les geôliers eux-mêmes. Son amie Clara Rojas n’est plus son amie. Les ex-otages américains lui reprochent même d’avoir exigé que les FARC se débarrassent d’eux, au prétexte qu’étant Etatsuniens, ils avaient sûrement une puce implantée dans le corps pour permettre leur localisation.