February 2020
Un travail de prospective réalisé avec l'active collaboration des forces armées brésiliennes désigne la France comme le principal risque de conflit pour le géant sud-américain. Il n'est cependant pas le seul.
Un travail de prospective réalisé avec l'active collaboration des forces armées brésiliennes désigne la France comme le principal risque de conflit pour le géant sud-américain. Il n'est cependant pas le seul.
Les fondamentalistes religieux sont de plus en plus virulents. Un programme humoristique brésilien en fait les frais.
Le week-end dernier, le Congrès brésilien a validé la poursuite du procès politique qui pourrait aboutir à la destitution de la présidente Dilma Rousseff. Retour sur cette session extraordinaire.
Ce mercredi 3 décembre, une demande de procès en destitution contre Dilma Rousseff a été jugée recevable. Derrière cette décision, du billard à trois bandes sur fond de sauve-qui-peut politique.
Le sénateur bolivien Roger Pinto, reconnu coupable de nombreux délits, s'était réfugié à l'ambassade du Brésil à La Paz en mai 2012. Face au refus des autorités de son pays de lui accorder un sauf-conduit, il a fini par quitter l'ambassade pour Brasilia, ni vu ni connu, en voiture diplomatique. Mille cinq cents kilomètres et vingt-deux heures de trajet apparemment sans encombre pour la frontière.
Le bras de fer continue entre le Brésil et la FIFA. La présidente Dilma Rousseff avait pourtant promulgué en juin 2012 la Loi du Mondial, qui offre à la FIFA un certain nombre des garanties que celle-ci exigeait. Mais le Procureur Général du pays a soumis au Tribunal Constitutionnel un recours portant sur quatre clauses. La FIFA menace de chercher un autre pays hôte pour la compétition.
Alors que le gouvernement français et Google s'empoignent sur le référencement des articles de presse français par le moteur de recherche, l'Association Nationale des Journaux du Brésil (154 adhérents) a décidé de se retirer du service Google News. C'est la première fois qu'un groupement de journaux agit de la sorte.
La justice brésilienne suspend les travaux de la future troisième plus grande centrale hydroélectrique au monde, parce que les populations indiennes locales n'ont pas été consultées, et... oh wait, ce n'était pas déjà le cas l'an dernier? Si si, en septembre 2011, je vous assure! Et aussi en février 2011. Et aussi... Ah, ça fait vingt ans que ça dure, en fait.
L'Espagne a enfin accepté d'alléger les conditions d'entrée sur son territoire des ressortissants brésiliens. Leur durcissement avait entraîné nombre de rejets et de rapatriements immédiats. Il y a deux mois, le Brésil avait officiellement adopté la réciprocité des procédures comme mesure de protestation.
L'économie latino-américaine va plutôt bien, mais les dirigeants des différents pays anticipent les répercussions potentielles des crises états-unienne et européenne, et s'emploient à booster l'industrie locale. C'est dans ce but que Dilma Rousseff vient de dispenser l'industrie d'armement brésilienne de plusieurs impôts, et ce pour une période de cinq ans.