Le pauvre cher homme, arriver à 74 ans et devoir présenter ses excuses pour la première fois. En même temps, on a dû le coacher, il fait ça très bien: "Je regrette vraiment. Je me suis trompé, ça n'arrivera plus." (voir l'extrait)
Evidemment les esprits chagrins ironiseront (et force est de reconnaître que c'est drôle):
Mais une fois chopé, il n'avait pas tellement d'options. D'autant que l'on sait maintenant que son safari a été géréreusement financé par un entrepreneur saoudien, lequel joue le rôle de représentant de la maison royale saoudienne et défend en Espagne les intérêts de son pays, ça fait un peu désordre. Pensez que sous d'autres cieux, on a vu des ministres démissionner pour moins que ça: un plongeon dans la piscine d'un Takkiedine, par exemple. Excusez-moi on me demande dans l'oreillette. Ah non ils n'ont pas démissionné? Ah je retire.
De toute façon, un roi ne démissionne pas, il n'abdique pas, ce n'est pas prévu dans la Constitution, et donc il s'excuse et il la jouera plus finement la prochaine fois. Puisqu'on vous dit qu'il n'y aura pas de prochaine fois.
Lie to me appliqué à la prestation du roi: il serait sincère, pour un analyste espagnol. Côté latinoaméricain, CNN Chili ne fait pas de cadeau à la monarchie, et América Económica rappelle que Juan Carlos est roi par la grâce du dictateur Franco. Ambiance.