Vous imaginez ça? Confortablement assis, au chaud, ravitaillement à portée de main (ou au pire dans le frigo), bref à l'abri de la soif, la faim, la douleur, la fatigue, la peur... vous cliquez pour passer d'une webcam à l'autre (il y en a 200 le long de la frontière) et si vous repérez un clandestin (en politiquement correct: un 'immigrant illégal potentiel') ou un mouvement suspect, vous prévenez les autorités compétentes. Ah, ce sentiment de toute-puissance que l'on doit avoir lorsqu'on réduit à rien, en un clic, l'espoir d'un être humain dans une vie meilleure! La délation a encore de beaux jours devant elle.
Quelques images de la frontière dans un reportage de Tv Azteca