La parc national de Cahuita est le seul de tous les parcs nationaux costaricains à être géré par la communauté, nous a expliqué le 'ranger' (prononcer wangew, ici le R est à l'anglaise). La manifestation la plus directe de cette particularité, pour le visiteur, est le fait que la contribution est volontaire, alors que dans les autres parcs nationaux le coût de l'entrée est fixe.
Des plages façon Seul au monde, une biodiversité époustouflante (le moustique est présent en grand nombre et s'est tout à fait adapté aux différents anti-moustiques qui ne le dérangent plus): nous n'avons certainement vu que le centième de la faune que nous avons croisée mais tout de même identifié une famille de singes congo, un singe à tête blanche, un paresseux, un coati, un serpent, une grenouille de bienvenue, plusieurs variétés de libellules... à ajouter aux grenouilles arlequins qui nous visitent le matin à l'entrée du bungalow.

Il est recommandé de prendre un guide 'parce que sans vous ne verrez rien'. Mmmm. On a croisé un groupe qui était prié de s'extasier sur des champignons, on a dû rater un truc mais on a survécu...
Il est interdit de nourrir les singes, mais dans les recommandations on omet lamentablement de préciser que ledit singe se nourrit très bien tout seul. Nous voyant nous baigner, un singe à tête blanche a traversé une rivière pour faire une tournée d'inspection de nos affaires restées sur la rive. Je ne saurai jamais s'il aurait fouillé dans nos sacs, mais comme j'avais malencontreusement laissé en vue un paquet de galettes sous double emballage, il s'en est lestement emparé avant d'aller les manger à quelques mètres du sol. Hélas pour lui, le sac de galettes posé sur la branche a laissé tomber l'essentiel des sachets. Je précise à l'intention des autres stressés de l'environnement propre (comme moi) que j'ai réussi à récupérer les sachets plastiques des galettes consommées.

Nous voilà donc prévenus pour la suite du séjour...