Le choix du Rafale avait été annoncé un peu tôt par le président brésilien, trop tôt en tout cas au goût de l'armée qui n'avait pas encore rendu son avis. Depuis le début, Lula a une claire préférence pour le Rafale. Mais Boeing a revu ses propositions pour y inclure les fameux transferts de technologie qui seront la clé de la signature.
Comme un bonheur n'arrive jamais seul, Dominique Richard, représentant de la CGT à l'usine de Merdrignac, a déclaré au journal brésilien Folha de Sao Paulo (repris en espagnol par ABC) que cet accord menacerait l'emploi en France. Pour sa part Renaud Bellais, économiste et membre de la Commission Défense de la Fondation Concorde, cale sur le transfert de 100% des technologies qui figurent pourtant dans l'accord. Pour le même prix, Paris s'est engagé à ce que la prochaine génération de Rafale soit franco-brésilienne. Si vous trouvez un article sur ce sujet dans la presse française, merci de l'indiquer en commentaire!