Visites culturelles à Quito : la partie scientifique

3/22/2011, 8:12:00 PM dans Colombie 2011

En deux jours opérationnels, je n’ai pas eu le temps de voir grand’chose. Une visite du Musée de Sciences Naturelles par intérêt personnel et parce que c’est là que travaille, dans le cadre de ses études de biologie, Karla qui m’a hébergée; le vivarium pour l’espoir de voir des grenouilles et parce que c’est à côté. Et puis des places, des rues, et le Musée de la Ville.

Le Musée de Sciences Naturelles est dans le parc La Florida. Deux avantages: il est vite vu et il est bon marché. 3 salles sont accessibles au public: celle des insectes, celle des squelettes (assez sympa) et de la taxidermie (là c’est FRANCHEMENT déprimant ! !) et enfin celle des mastodontes, qui comporte l’essentiel d’un squelette de mastodonte (ne pas toucher) et des cailloux. Un peu décevant pour un pays qui trouve des squelettes de mastodonte t’en veux t’en v’la.

J’y ai croisé un charmant garçonnet qui emmenait son pingouin en promenade, je l’ai donc présenté au mien de pingouin, et ça fait une bien jolie photo que vous ne verrez pas pour des raisons évidentes de protection des mineurs, on rigole pas avec ça en Equateur, d’ailleurs dès la douane on est prévenu que ça coûte gros, le tourisme sexuel, la pédopornographie et tout le bataclan (par contre, il y a des mômes qui bossent partout dès qu'ils savent marcher, mais ça doit pas être pareil).

Hop, 30’ d’horloge bretonne (les plus longues, si l’on en croit Robert Lamoureux) et direction le vivarium.

Vous pouvez éviter. Il s’agit d’une exposition d’animaux récupérés dans les bagages de trafiquants ; on y voit essentiellement… pardon, sont essentiellement présentés des serpents (bien cachés au fond de leur abri ou derrière une orchidée), quelques tortues, encore moins de grenouilles et un caïman nain. Le guide attribué d’office vous fait visiter au pas de charge en vous débitant des informations que vous lirez tranquillement par vous-mêmes sinon, puisque ce sont les informations portées sur les étiquettes.

Le clou de la visite est la charla (conversation-conférence) : la présentation de quelques spécimens n’ayant pas survécu et conservés dans le formol, et surtout celle de « l’animal de la semaine » : samedi c’était un pauvre boa constrictor qui n’avait rien demandé, ni à être caressé ni à être pris en photo autour du cou d’un visiteur (US$3 les 5 photos), et encore moins à être stocké toute la journée dans un container plastique en attendant son exhibition.

boa-demo.JPG

Fin de la partie scientifique.