Commençons par la Plaza Grande. Première place de la ville coloniale, il s’agit d’une place arborée enserrée par les symboles des 3 pouvoirs : le palais présidentiel à l’ouest (Palacio de Carondelet), la mairie à l’est, la cathédrale (la Compañía) au sud et le palais épiscopal au nord.
Premier élément surprenant, le palais présidentiel est un peu ouvert à tous les vents. Son rez-de-chaussée est constitué d’une série de caves voûtées transformées en échoppes : coiffeur, vendeur d’artisanat et autres professions commerçantes y ont trouvé refuge.
Deuxième élément surprenant, la galerie du premier étage est fermée par une grille à chaque extrémité, surveillée par un militaire (non, jusque là, ça a l’air normal). Lequel militaire vous laissera aimablement passer pour aller prendre des photos : des 2 gugusses de la garde en uniforme d’époque, naphtaline comprise, et de la place.
A l’arrière du bâtiment, l’entrée du parking officiel est squatté par une petite dame qui vend je ne sais plus quoi. La république socialiste de Rafael Correa, c’est accueillant.
Délaissant la grand’place, j’ai fini par déboucher au hasard des rues sur le couvent San Francisco. Le parvis de l’église surplombe la place et offre une bien jolie vue sur les collines avoisinantes, dont le Panecillo et sa statue (la Vierge, je crois), au sud.
Bon, moi, les églises et les monastères, j’ai arrêté depuis l’épisode des Bidochon en Russie. Par contre, en dessous, il y a le café-restaurant-musée-boutique Tianguez, et ça c’est rudement chouette.
D’abord parce que c’est une surprise de corridor extrêmement long sur les murs duquel sont exposées de nombreuses pièces d’artisanat de grande qualité. Rien que ça, ça vaut le coup d’œil.
Ensuite parce que le café-restaurant dispose d’une terrasse aménagée (celle qu'on devine sur la photo) sur la place et que c’est fort sympathique de s’y poser pour regarder couler la vie.
Enfin, pour les geeks, parce que le wifi est très bon.
Contrairement à ce que pourraient penser d’aucuns, je n’ai pas visité que des lieux à boire mais aussi des lieux chargés d’histoire, tel le Musée de la Ville (Museo de la Ciudad), ex-hôpital, dont il ne restait que de ruines dans les années 80 et qui a été restauré. Mais cela fera l’objet du prochain billet.