De la cigarette à l'unité (avec cet avantage que de ce fait, personne ne vous en demande en vous voyant fumer) à la calculatrice, de l'accessoire de plomberie au chapeau, du jouet pour enfant à l'orthèse (si si, j'en ai vu plusieurs stands, qui distribuaient une seule et même marque d'ailleurs), du bonnet péruvien au bidule plastique chinois (fort abondant) on trouve tellement de choses dans les rues de Bogota que j'étais sur le point de lancer un défi: que ne peut-on pas y acheter?
Vous n'êtes pas convaincus? Voyez plutôt. Ces porte-manteaux qui prennent l'air sont à vendre, 70.000 pesos (un peu moins de 30€). Malheureusement pour le petit monsieur de droite, charmant au demeurant, je n'en avais pas l'usage.
La rentrée des classes vient d'avoir lieu: outre les calendriers et organiseurs en tout genre, il est utile de se munir d'un tableau blanc effaçable. Non? A défaut, dans le 'cluster' des papeteries de San Victorino (étonnamment, les boutiques se regroupent par marchandises, je crois l'avoir déjà évoqué), vous ne ferez pas un pas sans que l'on ne vous propose des cahiers, des protège-cahiers et tout ce que vous pouvez bien avoir sur votre 'liste scolaire' même si vous avez à l'évidence une tête d'étranger(e) qui a passé l'âge de l'école (j'ose espérer qu'à la fac, ils ont passé l'âge de la liste scolaire??!).
Je croyais donc que l'on trouvait de tout ou presque, mais ayant écumé un certain nombre de papeteries, bondées au demeurant à la recherche de patafix, blue tack ou autre 'pasta como un chicle, que cuando le pegas un póster a la pared y luego lo quitas, la pared se queda tal cual. ¿Ves lo que te digo?', je peux désormais témoigner que non: on ne trouve pas tout. Même dans les drogueries vers lesquelles on m'avait obligeamment orientée.
On ne trouve pas non plus de papier aquarelle en coton satiné, même dans la papeterie qui fournit censément les Beaux Arts, mais c'est une autre histoire.