Quitter Bogota: répétition générale

3/21/2011, 9:26:00 PM dans Colombie 2011

Certes, je ne pars que pour un week-end (snif!) mais c'est la répétition générale du 13 mai, et rien qu'à cette perspective, du bonheur à l'état pur. Comment quitter la Colombie le coeur léger.

Première étape: l'enregistrement. Echaudée au Costa Rica, je commence par chercher le guichet où payer ma taxe de sortie du territoire, environ 24€. Curieusement, ledit guichet porte le panneau 'exemption tax'. Bon. 'C'est bien ici que l'on paye la taxe de sortie?' Un coup d'oeil sur mon passeport, et la préposée me répond: non, vous n'avez rien à payer, vous êtes sur le territoire depuis moins de 60 jours. Ah, bon, bonne nouvelle tiens. Et elle me remet un joli papier à présenter à l'enregistrement, genre quitus.

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Je m'enregistre donc. C'est rapide: j'avais eu recours au service Web Check-in d'Avianca, ce qui me permettait d'arriver 2h avant et non 3 à l'aéroport; en prime j'ai droit à une file préférentielle plus courte. En me remettant ma carte d'embarquement, l'hôtesse me dit: allez au comptoir 35, en face, on va vous rendre de l'argent. Euh, moi je veux bien, mais pourquoi? Eh bien parce que la taxe de sortie du territoire est comprise par défaut dans le prix du billet. Et hop, non seulement je n'ai pas 63.000 pesos à payer, mais on m'en rend 60.000 (les voleurs). Que du bonheur quand même.

Passage par un restaurant qui a le wifi, riche que j'étais, pour le plat le moins cher de la carte mais déjà trop copieux: une bandeja paisa ($18.000). Un certain temps pour le manger, surtout en twittant et en téléphonant. A l'heure indiquée, je me présente en salle d'embarquement...

Non. A l'heure indiquée, je prends l'une des 4 files en direction des salles d'embarquement. Précontrôle des billets, par 2 personnes seulement, qui font avancer un coup à droite, un coup à gauche. C'est déjà long. Puis toutes les files se reforment en une seule qui serpente en direction des 5 ou 6 détecteurs (au passage, pour renouveler le gag du cutter et de la paire de ciseaux, cette fois-ci j'ai fait passer un briquet). et rebelote: recomposition de la file unique à destination des services de l'immigration (si, même pour sortir, ça s'appelle comme ça).

Gros doute du douanier auquel échoit mon cas: entrée le 21 janvier, sortie le 18 mars, mon dieu mon dieu, ça ferait-i pas plus de 60 jours ça? Eh crétin, si t'arrives pas à compter (avec un mois de février à 28 jours en prime), tu as un indice: l'exemption de taxe pour séjour inférieur à 60 jours, c'est tamponné là,sur la page du passeport sur laquelle tu bugues...

Comme la file est longue et impatiente (certains ont dû rater leur avion), finalement il m'enverra me faire pendre ailleurs. Tchac! Nouveau coup de tampon: sortie du territoire. Pas de chance, sur la belle double-page vierge que j'espérais présenter à mon retour 4 jours plus tard.

Quant au voyage, assuré par Aerolíneas Galápagos, rien à redire. J'avais finement choisi (totalement par hasard) le siège fenêtre qui donne sur l'issue de secours sur l'aile: 40 cm de gagnés pour les jambes. En prime, un Airbus A 320 tout neuf tout propre, avec télé individuelle. Limite frustrant pour un trajet d'une heure dix (et là j'en connais un qui doit râler en repensant à certain avion à destination du Sri Lanka...).

Demain, je vous raconte le début de Quito!