Mais comme en semaine les gens n'ont pas le temps, m'expliquait un Français installé ici depuis longtemps, ce n'est que les week-end qu'il est rentable pour le vendeur de tamales d'arpenter les rues de notre quartier, poussant son chariot ou le retenant selon qu'il est en côte ou en pente.
Au demeurant, au moment où il passait sous ma fenêtre, il a croisé l'origine d'un bruit que je n'avais pas identifié jusqu'alors. J'ai déjà dû dire que les Bogotans étaient très forts dans l'art d'utiliser tout ce qui peut rouler pour transporter quelque chose. En l'occurrence, 4 roues, une palette et voilà un chariot très efficace pour descendre à toute allure les rues de la ville. Pour freiner, un demi-pneu de voiture qui traîne à l'arrière: on met le pied dessus et ça ralentit...
Une fois la feuille de bananier ouverte, le tamal tolimense, ça donne ça. Et encore, vous n'avez pas l'odeur...
Episodes précédents:
Les petits métiers de Bogota (5): vendeuse d'hosties XXL
Les petits métiers de Bogota (4): réparateur de vélo (du dimanche)
Les petits métiers de Bogota (3): vendeur de boissons chaudes
Les petits métiers de Bogota (2): charretier
Les petits métiers de Bogota (1): loueur de portable