D'abord, il a fallu aller au point de rendez-vous: déjà une heure de bicyclette, à seulement deux cyclistes. Avec, donc, pas de voitures particulières, mais outre la liste énumérée dans le billet précédent, des vans, des pick-up et des fourgonnettes.
On se serait cru dans un jeu vidéo: montée et descente de trottoirs, tout-terrain sur la chaussée (faut voir à quoi ça ressemble), dépassement à gauche, à droite, au milieu... euh non pas au milieu. Avec beaucoup de mal à assimiler le fait que le game over arrive à la première erreur et non à la troisième. Ambiance bon enfant. En revanche nous n'avons pas réussi à cerner, à vue de nez, dans quelle mesure la pollution était moindre; nous attendons avec intérêt le résultat des contrôles effectués en 13 points de la ville.
Puis rassemblement de la caravane, organisée à l'initiative de la Universidad Central. On a eu un peu de mal à les trouver, on en cherchait 500 auxquels apporter notre prompt renfort... et entre les 2 Greenpeace, les 2 gars du service environnemental de la mairie, la prof responsable du parcours, les personnes âgées et les étudiants, et nous, on arrivait péniblement à 20.
On a assez vite compris aussi qu'on tombait en pleine opération de comm' et qu'à ce titre, 'les deux Français de Carlos' étaient très attendus. Nous avons donc assuré la caution internationale, pensez: 2 Français, qui ne sont pas dans le pays depuis 15 jours, mais qui louent des vélos pour participer à l'opération... Les services presse et télé de l'Universidad Central, heureuse organisatrice, ne nous ont pas ratés.
Donc j'espère bien ajouter prochainement des liens vers toooooutes les merveilleuses photos et non moins merveilleuses vidéos où on fait dans les relations publiques.
A fond.