Alors que les petits négoces avaient été absorbés par l'Etat en 1968, et quelques autorisations timidement données pour une activité en lien avec la restauration dans les années 1990, c'est un grand changement qui s'annonce dans les salons de beauté et de coiffure. Les employés (de l'Etat) pourront louer lesdits salons; le loyer sera gratuit mais ils devront reverser à l'Etat 15% de leur chiffre d'affaires. Les factures d'eau, d'électricité (ah bon, il y en a à nouveau??!) et les produits de beauté seront à leur charge (bon courage, vu le prix local du shampooing).
Plus fort: si l'on en croit les informations publiées par América Económica, ils ont intérêt à se privatiser s'ils veulent conserver leur métier. Pourquoi? Eh bien comme on ne fait rien à moitié à Cuba (sauf peut-être vivre, mais je ne suis pas spécialiste de l'île, juste traumatisée suite à un voyage en 2001), on privatise le secteur, et ceux qui ne veulent pas se mettre à leur compte seront reconvertis dans d'autres secteurs ou pourront prendre leur retraite.
19/04: A lire Michel Faure, sur Rue 89, pour une analyse plus fouillée: A Cuba, les camarades coiffeurs vont devenir capitalistes