La cérémonie du Cri a commémoré comme chaque année l'appel du prêtre Miguel de Hidalgo à se lever contre l'occupant espagnol, le 15 septembre 1810, dans le village de Dolores, Guanajuato.
Le texte évolue chaque année mais repose sur une série de vivats et met en avant les héros de la Patrie, ceux qu'on appelle les 'próceres', les grands hommes. Cette année, le choix du président Calderón s'est porté sur les termes suivants:
¡Viva Hidalgo!
¡Viva Morelos!
¡Viva Allende!
¡Viva Josefa Ortiz de Dominguez!
¡Vivan Aldama y Matamoros!
¡Viva la Independencia Nacional!
¡Viva el Bicentenario de la Independencia!
¡Viva el Centenario de la Revolución!
¡Viva México, viva México, viva México!
Plus long mais plus sobre tout à la fois qu'un 'Viva Chile, mierda' cher au président Piñera, surtout depuis qu'il remonte dans les sondages grâce aux mineurs chiliens, mais ce n'est pas le sujet. Encore que ceux-ci espèrent bien avoir droit à un peu d'alcool samedi pour le bicentenaire de l'indépendance de leur pays. Laquelle n'est pas intervenue le 18 septembre 1810, mais quelqu'un devait vouloir que ça se célèbre ce jour-là. Comme disent les Luthiers dans Himnovaciones: 'on n'a qu'à avancer l'indépendance de 1811 à 1807, comme ça ça rime avec Garcete [le nom du président qui veut être cité dans l'hymne national]. 1807, c'est mieux, c'est avant.' (la traduction est de moi)
Donc, le Chili a été véritablement indépendant le 12 février 1818, mais il ne faut pas le dire, ça fait miteux.
Et pendant ce temps-là, au parti zelayiste, on célèbre l'indépendance parallèle, mais tout le monde s'en fout. Notamment le Mexique, qui propose que le Honduras réintègre l'Organisation des Etats Américains, dont il a été suspendu après le coup d'Etat de juin 2009.