La Marine française en visite à Bogota

4/13/2011, 11:58:00 PM dans Colombie 2011

Tout vient à point, dit le dicton. Le tout étant de savoir lequel; le point nommé ou le point final. J'ai été recontactée en début de semaine par cet Institut dans lequel j'avais dû déposer mes demandes circonstanciées en deux exemplaires (chapitre précédent ici).

J'avais donc adressé ces courriers à deux personnes que je ne connais pas sur les conseils de la troisième que j'avais jointe par téléphone.

C'est une quatrième qui m'a répondu. Là où c'est drôle, c'est qu'elle, je la connaissais: je l'avais rencontré début février, en débarquant sans tambour ni trompette au Centre de Documentation. On n'y trouvait pas ce que je voulais, alors pour me consoler la préposée m'avait promenée dans tous les bureaux, dont celui de doña C. Et donc, j'avais le numéro de téléphone portable de cette dame depuis 2 mois.

Aujourd'hui c'était du sérieux. A l'entrée, on m'a demandé mes papiers (comme souvent), on m'a dit de me placer devant la webcam et on m'a imprimé une belle étiquette où on me reconnait bien et où mon nom est bien indiqué : Marine FRANCAISE.

Ah non, on ne rigole pas avec la sécurité.

La prochaine fois je mettrai mon béret à pompon rouge.

Puis, pour ma liste de questions, j'ai eu droit à 3 hommes et un caporal. En fait, la cheffe, qui m'a apporté plein d'informations institutionnelles une fois que la petite main m'a eu demandé de préciser mes questions et le contexte de ma présence (?) et si je comptais mener des ateliers dans le parc (??). Et puis doña C., qui elle avait compris mes questions du premier coup, c'était reposant (et qui répondait un peu moins institutionnellement mais un peu plus dans le sujet). Et puis un spécialiste du parc qu'elle avait retenu après une réunion, et qui aurait pu me donner sûrement plus encore d'informations intéressantes si j'avais pu poser toutes mes questions en sa présence.

Mais enfin bon. J'ai gagné un bien joli souvenir: la splendide étiquette avec laquelle je suis ressortie sans rien demander à personne, et sans qu'on ne me demande rien non plus. Que de la gueule.